Découvrez l'histoire de notre chateau et de notre vignoble
C’est grâce à un relevé topographique datant de 1785, commandé par le Roi Louis XVI à Pierre De Belleyme, que nous retrouvons les premières traces du domaine de Puimarmon.
Ce n’est qu’après la Révolution française qu’il apparaît sous le nom de "Puynormond". L’ancien propriétaire et bâtisseur de Château Puynormond souhaitait comme unique reprenneur André Massoubre, mon arrière-grand-père… bien qu'il le sache honnête et travailleur. Une histoire d’hommes et d'amitié dans un décor de pierres ! Nous sommes à cette époque en 1923, mon arrière grand-père est un ancien poilu de la Grande Guerre sans le sou.Il se voit donc obligé d’emprunter à 100% pour cultiver « sa vigne » sur ce tertre rocheux. Apres toute une vie de dur labeur, ce fût au tour de ma grand-mère et de mes parents de prendre la suite. Ces derniers développèrent le nom de Puynormond à travers la France entière.
...Durant l’été 2000 se met en place la quatrième génération : Catherine et Philippe Lamarque (sœur et frère). A nouveau siècle, nouvelles méthodes de travail ! Nous sommes revenus à travailler les sols et à limiter les rendements afin d’accroitre la qualité de nos crus. Notre partenariat avec Nicolas Guichard (œnologue) nous permet d’élaborer des vins dans le respect du fruit et de toujours chercher à faire des vins fins et élégants. Il nous a permis de découvrir de nouveaux tonneliers. Ces petites tonnelleries artisanales à la production limitées ont le soucis de trouver les plus chênes les plus qualitatifs pour marier les tanins du bois avec nos vins.
Tous ces efforts nous permettent d’être vendus en Amérique du nord, aux quatre coins de France et d’Europe.
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Production de vin Saint-Emilion
Nous vous invitons à une visite de notre domaine viticole près de Saint Emilion.
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HIVER
Novembre-janvier : la dormance Lorsque la vigne est entrée en repos hivernal ou dormance, elle est capable de supporter des températures très basses, jusqu’à -17°C. Un hiver long et froid favorise un bon débourrement et assainit le pied de vigne.
Novembre-mars : la taille Lorsque la sève ne circule plus, le viticulteur taille ses vignes au sécateur : il choisit les rameaux qui porteront la récolte suivante et ajuste leur longueur selon le rendement espéré. Un certain nombre de bourgeons – appelés yeux – est ainsi laissé sur chaque pied. Il faut tailler sévèrement la vigne afin que celle-ci n’épuise pas ses réserves en alimentant trop de rameaux. Les sarments coupés sont broyés puis brûlés dans le vignoble.
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L’ébourgeonnage :
Lorsque tout risque de gelée est écarté, les bourgeons situés à la base du sarment (appelés contre-bourgeons) sont éliminés.
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PRINTEMPS
Mars-avril : les pleurs et le débourrement La température commence à peine à augmenter et le sol à se réchauffer que la vigne se réveille timidement. Un peu de sève s’écoule des plaies laissées sur ses rameaux par la taille d’hiver : ces pleurs, sont le signe que le système racinaire reprend son activité.
En mars-avril, les bourgeons gonflent, prêts à éclore quelques semaines plus tard : c’est le débourrement. Gare aux gelées printanières qui pourraient anéantir le fruit de la future récolte. Les jeunes poussent vont ainsi se développer en de nouveaux rameaux, lesquels poursuivront leur croissance jusqu’en juillet.
Mai-juin : la floraison et la nouaison Les inflorescences qui apparaissent dès le printemps sur les rameaux ont été conçues l’année précédente dans les bourgeons dormants, car la vigne, plante bisannuelle, se développe sur deux ans. Que l’on ne s’attende pas à une floraison spectaculaire dans le vignoble. Discrètes, mais délicatement odorantes, les fleurs de vigne forment de minuscules grappes placées à l’opposé des feuilles. La floraison est suivie de la nouaison, formation du fruit après la fécondation. De mauvaises conditions climatiques, comme un excès de pluie ou des températures trop basses, provoque la coulure (absence de graines) ou le millerandage (baies trop petites).
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ETE
Juillet-août : l’aoûtement et la véraison Les rameaux ont terminé leur croissance ; ils commencent à devenir marrons et se couvrent d’une écorce : c’est l’aoûtement qui durera jusqu’en octobre. Dès lors, on ne parle plus de rameaux mais de sarments. Toute l’énergie de la vigne se concentre alors dans le développement des baies. La véraison est le changement de couleur de la peau du raisin. Elle marque le début de la phase de maturation. Les grains de raisins qui se présentaient comme des petites billes dures et vertes gagnent en transparence et se colorent.
L’épamprage : On supprime les rameaux non productifs qui partent de la souche : les gourmands.
Le levage : A mesure de leur croissance, le vigneron relève et attache les rameaux aux fils du palissage.
Le rognage : On supprime des rameaux et des feuilles, il se fait mécaniquement.
La vendange en vert ou éclaircissage : La vendange en vert avant ou après la véraison, consiste à couper des grappes pour diminuer le rendement. Nous laissons au maximum dix grappes par pied et éliminons les grappes mal formées ou trop serrées les unes contre les autres afin d’éviter tout développement de pourriture.
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L’effeuillage : Il s’effectue sur juin et juillet pour la face Est (soleil levant) de la vigne. Les feuilles situées au niveau de la grappe doivent être retirées à la main afin de bien aérer le raisin et diminuer naturellement les risques de maladie. Cette pratique nous permet de diminuer de façon naturelle le nombre de traitements. De plus nous améliorons la qualité de nos raisins en les exposants au soleil. Réduction de la durée de véraison, concentration de la couleur et des tanins.
En septembre, quand le soleil se fait moins brûlant, nous effectuons à nouveau cette opération côté ouest. Nos baies profitent alors pleinement de l’ensoleillement de l’après-midi durant les arrières saisons, souvent très belles dans le bordelais ! Cela est dû au climat océanique dont nous jouissons au quotidien.
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